
Même confinée, je savoure le printemps, qui entre dans l’atelier par les fenêtres… J’ai la chance d’avoir un cerisier du Japon au pied de chez moi. C’est un régal, une source d’inspiration en toute saison, mais plus encore en cette période d’o-Hanami (fête japonaise qui célèbre la beauté éphémère des cerisiers en fleurs). Quelle délicatesse, quelle fragilité… je pourrais rester des heures sous un cerisier.
Le vent du printemps disperse les fleurs
de mon rêve
Eveillé mon cœur en tremble encore
Moine Saigyô