Hanami signifie en japonais « regarder les cerisiers en fleurs ». Au pays de l’origami, c’est à la fois une méditation, un émerveillement, une fête… et une réflexion sur la beauté éphémère. Comme l’origami, la floraison des cerisiers est d’autant plus extra-ordinaire qu’elle est fragile et de courte durée. On l’apprécie comme annonciatrice des beaux jours, mais elle nous rappelle aussi la précarité de notre existence. Puisque nous ne sommes que de passage sur terre, apprécions chaque instant…
Quelle douceur, quelle délicatesse… et pourtant quelle formidable explosion d’énergie printanière ! Ce petit arbre peut être vu comme un symbole de la Vie, incroyablement puissante et vulnérable à la fois, toujours en mouvement, comme le Yin et le Yang.
La force discrète de ces 111 papillons en origami miniature fait écho aux fleurs de cerisiers, prêtes à s’envoler. Les papillons sont pliés dans de précieux papiers washi japonais : une moitié dans les tons de roses, l’autre moitié dans un papier blanc réhaussé de minuscules éclats d’or et d’argent, un trésor de la tradition japonaise.
Je tiens à remercier mon amie Beth pour ces photos prises au Parc de Sceaux, dont les cent cerisiers japonais font mon bonheur, chaque année, en avril et tout au long de l’année ! De nombreux origamis ont vu le jour sous ces vénérables cerisiers.
