Papiers japonais et recyclage
Les papiers japonais sont fascinants par leurs couleurs, leurs motifs et surtout leur capacité à se plier, se déplier, se replier encore et encore sans s’abîmer, sans perdre leur souplesse ni leur éclat. Il s’agit souvent de washi, papier réalisé à partir de fibre de mûrier. Une longue tradition artistique et artisanale, que l’on appelle chiyogami, a permis au Japon de devenir un des royaumes du papier.
Il en existe de différentes épaisseurs. Les plus fins se prêtent à merveille au pliage des papillons, libellules et grues sauvages miniatures. La résine fait parfois ressortir un aspect translucide, ou semble transformer ces papiers en émaux. Des papiers plus épais s’adaptent mieux à de grands pliages. Le choix du papier est donc délicat, chaque expérience est une surprise.
Le recyclage est une autre facette de mon travail. Là aussi, les papiers sont source d’émerveillement. Les publicités, emballages, tickets sont autant de domaines à questionner, autant de pistes de jeu. Dans les pages Attrape-rêves et Attrape-rêves, vous pourrez voir plus en détail l’utilisation de matériaux de récupération, en particulier les emballages de sachets de thé et les opercules (couvercles de yaourts).
Tous les papiers ne se plient pas avec une égale facilité, mais certains matériaux méritent bien d’échapper à la poubelle et c’est un immense plaisir de plier ces petits carrés entièrement à la main, sans pince. Mon format de prédilection mesure 2,5 cm de côté.
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